Max Derouen : La Détection de métaux.



Historique

J'ai commencé à m'interesser à la détection dans les années 80 avec un vieux détecteur de mines américain bien connu le "SCR625", acheté dans un surplus militaire. Ce détecteur avait été "modernisé" par le vendeur, et un amplificateur opérationnel à circuit intégré avait, fort heureusement, remplacé l'amplificateur à lampe et l'énorme batterie nécessaire à son alimentation.

Evidement ce détecteur était conçu pour détecter des masses importantes et me comportait aucune discrimination !
Je n'ai absolument rien trouvé avec, sauf un soc de charrue, et je n'ai pas tardé à abandonner.
C'est en 2002 que le virus m'a repris et j'ai acheté un appareil plus moderne et surtout plus efficace !!!

Minelab MUSKETEER XS

Mon premier détecteur sérieux fut un MUSKETEER XS" de la marque MINELAB.
Il y a bien sûr, aujourd'hui, de meilleurs détecteurs sur le marché car ce modèle a déja quelques années d'existence, mais il me convient très bien. Il est puissant et robuste. Sa discrimination n'est pas des meilleures et je creuse (trop) souvent sur des "merdouilles" ( Capsules de bière, cartouches, papiers alu, etc...) mais peut être que cela m'évitera un jour de rater "LA" trouvaille !


Minelab EXPLORER II

Depuis, j'ai eu plusieurs détecteurs de la même marque MINELAB.
D'abord l'EXPLORER II, un (petit) peu plus léger, aussi puissant (peut-être même un peu plus), mais surtout posssédant un bien meilleure discrimination. De plus, cette discrimination est à la fois sonore et visuelle.

Pour en savoir plus, consultez mon site dédié exclusivement à ce détecteur.


Puis, l'EXPLORER SE, et enfin, depuis peu, l'E-Trac, dernier modèle de la série :


Mes trouvailles

Au milieu de kilos de douilles de cartouches, de capsules de bière, de papiers aluminium, et autres déchets modernes, il arrive de faire quelques trouvailles "sympa" dont voici quelques morceaux choisis classés par ordre d'ancienneté.....

1 Morceau de hache en bronze.
2 Monnaie archaïque de Marseille, type "Trésor d'Auriol".
450 avant J.C.
3 Drachme légère de Massilia.
120 avant J.C.
4 Amulette phallique gallo-romaine .
1er / 3eme siècle après J.C.
5 Morceau de plaque-boucle mérovingienne de type Aquitaine.

IMPORTANT !
 
Ces 5 trouvailles ont été déclarées au SRA des Bouches-du-Rhône, en février 2009.
J'aurais pu en présenter d'autres, mais depuis quelque temps, certains opposants à la détection prennent un malin plaisir à utiliser ces photos afin de nous nuire.
Je me limiterais donc, dorénavant, à celles dont le SRA aura accepté la déclaration !

Je signale de plus, que les éléments 2 et 5 ci-dessus, sont ceux qui figurent dans la Carte Archéologique de la Gaule des Bouches du Rhône, Volume 13/4, figures 669 et 671 !


La Loi (mention obligatoire)

Article L.542-1 du Code du patrimoine : « Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche. »
En application de l’article L. 542-3 du Code du patrimoine,
Article 1 du décret 91-787 du 19 août 1991 :
L’autorisation d’utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, prévue à l’article L. 542-1 du code du patrimoine, est accordée, sur demande de l’intéressé, par arrêté du préfet de la région dans laquelle est situé le terrain à prospecter.
La demande d'autorisation précise l'identité, les compétences et l'expérience de son auteur ainsi que la localisation, l'objectif scientifique et la durée des prospections à entreprendre.
Lorsque les prospections doivent être effectuées sur un terrain n'appartenant pas à l'auteur de la demande, ce dernier doit joindre à son dossier le consentement écrit du propriétaire du terrain et, s'il y a lieu, celui de tout autre ayant droit.
L’arrêté accordant l’autorisation fixe les conditions selon lesquelles les prospections devront être conduites.
Lorsque le titulaire d’une autorisation n’en respecte pas les prescriptions, le préfet de région prononce le retrait de l’autorisation.
Article 2 du décret 91-787 du 19 août 1991 : Quiconque aura utilisé, à l’effet de recherches mentionnées à l’article L. 542-1 du code du patrimoine, du matériel permettant la détection d’objets métalliques sans avoir obtenu l’autorisation prévue à l’article 1er du présent décret ou sans avoir respecté les prescriptions de cette autorisation sera puni de la peine d’amende applicable aux contraventions de la 5ème classe. Le matériel qui aura servi à commettre l’infraction pourra être confisqué.



© Max Derouen